Pillage de Londres, hier.
En France, vous êtes libre d'exprimer ces idées… tant qu'on ne vous entend pas.
Je ne suis pas raciste, mais... - par Jean-Patrick Grumberg
Dans une de mes vies précédente, j'ai été chef d'entreprise. Et parmi mes salariés, il y avait plusieurs arabes (vous allez comprendre pourquoi je dis arabe et pas maghrébin).
Un jour, un fournisseur m'a dit, en privé, et de but en blanc (si j'ose dire) : "Ton
webmaster Jean-Patrick, c'est un super mec : il est cultivé, intelligent, curieux de tout et ouvert d'esprit, mais franchement, t'es gonflé d'avoir embauché un arabe."
Je l'ai regardé, pétrifié, avec des yeux ronds comme des billes.
Il a continué : "ben
oui, enfin… je veux dire, chapeau, t'as pas de préjugé, moi je pourrais pas. Embaucher un arabe, je pourrais pas".
J'ai réalisé ce jour là que j'avais quelque chose que tout le monde ne semble pas forcément avoir, et que je pensais pourtant très banal : je ne suis pas raciste – SANS
"mais".
J'ai beau chercher loin dans mes pensées, je n'arrive pas à trouver de point pour ancrer un sentiment de racisme, quel qu'il soit. Je n'arrive pas à détester une personne pour son appartenance
ethnique, et ce genre de réflexion ne s'imprime pas dans mon catalogue émotionnel. Pour cela, je peux parler simplement des arabes et des noirs.
Je connais des racistes qui, socialement, culturellement, se refoulent. Je connais même un ou deux vrais racistes, et je suis sûr de ne pas vous surprendre, qui officient dans une association
anti-raciste. Eux ne peuvent pas parler simplement des arabes et des noirs. Ils m'écrivent pour me demander de ne pas écrire le mot "arabe". Qu'ils aillent dire ça à l'institut situé face au
pont de Sully, à Paris.
Des petits bras nous attaquent, Michel Garroté, Guy Millière, et moi-même, et plus largement les auteurs qui écrivent sur Drzz. Des petits bras qui pensent avoir le droit de nous dire ce qu'il
est permis d'écrire et ce qui est interdit. Ils me traitent, ils nous traitent, d'extrémistes de droite, de racistes. J'avoue que n'étant ni l'un ni l'autre, je ressens une très grande
indifférence à leurs injures. S'ils me disaient que je suis légèrement enrobé, cela me toucherait plus. Mais chut, ne leurs dites pas
Etre étranger à tout sentiment raciste m'enlève toute arrière pensée pour dire arabe et non maghrébin, noir et non black, et pour braver l'interdiction qui nous est faite de dire ce que nous
voyons tous : les voyous et les racailles, les casseurs des banlieues, sont essentiellement des jeunes noirs et des jeunes arabes.
Eric Zemmour s'est fait allumer en justice pour avoir dit cela, et je devrais me méfier : nous avons le même avocat ! Son procès a montré ce qu'il advient des idées interdites par les lobbies
droit de l'hommistes : En France, vous êtes libre d'exprimer ces idées… tant qu'on ne vous entend pas.
Regardez les photos suivantes. Ce sont les tronches des vandales et des criminels qui mettent Londres et sa banlieue à sac (1). Des noirs, des arabes, quelques rares blancs. Je le dis
froidement. C'est un fait.
Maintenant, regardez cette série de photos. Ce sont les tronches des londoniens bénévoles qui ont retroussé les manches (2), et se sont retrouvés, par centaines grâce à twitter, armés de balais
pour nettoyer leur ville. Des blancs, et quelques rares noirs et arabes. Je le dis froidement. C'est un fait.
Ceux qui me contestent le droit d'énoncer ces faits vont dire que je suis raciste, ou extrémiste, ou populiste, ou philatéliste, et que je montre certaines photos et pas d'autres à des fins …
propagandistes.
Leurs tentatives pour nous "musuler" ont des implications : le niveau de la merde monte, et elle va finir par atteindre le ventilateur.
Reproduction autorisée avec la mention suivante et le lien ci dessous :
© Jean-Patrick Grumberg pour www.Drzz.fr