Qui détruit Israël, détruit l'Humanité

Il faut défendre Israël et tout ce qu'incarne Israël - par Guy Millière

J’ai toujours beaucoup apprécié Glenn Beck. Mon ami David Horowitz me disait, voici quelques mois, que Glenn Beck était un professeur de sagesse qui avait pour salle de classe, grâce à la télévision, l’Amérique entière. 

Glenn Beck n’a plus son émission de télévision. Il l’a perdue sans doute parce qu’il a fait ce qui ne doit pas se faire, même aux Etats-Unis, lorsqu’on veut garder une émission de télévision : il a défendu Israël sans recourir à des circonlocutions. Il a critiqué l’islam de manière nette et tranchée. 

Glenn Beck a toujours un programme radiophonique. Il met sur pied une chaîne de télévision diffusée par internet. Il organise dans quelques jours un événement qui vient à point nommé.

L’événement s’appelle Restoring Courage. Il aura lieu à Jérusalem, le 24 août. Ce sera le plus grand rassemblement de défenseurs et d’amis d’Israël qui ait jamais été organisé. 

Le discours que Glenn Beck tient sur Israël est si proche de mes pensées que je pourrais le faire mien. 

Glenn Beck discerne le droit plein et entier du peuple juif à pouvoir vivre en paix sur sa terre. 

Il discerne les mensonges disséminés sans cesse concernant Israël, et les conséquences des mensonges. 

Il discerne que la « cause palestinienne » est une cause essentiellement frelatée et essentiellement criminelle, qui a pour objet non pas la « liberté » pour un « peuple palestinien » inventé par les services du colonel Nasser et par le KGB au milieu des années 1960, mais la destruction d’Israël et l’élimination du peuple juif. 

Il discerne aussi que dans l’ensemble du Proche-Orient, l’islam radical monte en puissance et s’imprègne d’une haine anti-juive qui remonte de tous côtés en Europe et en mille contrées du monde. 

Il pense qu’il est venu un moment où les femmes et les hommes qui savent encore ce que dignité et honneur veulent dire doivent parler, dire ce qui doit l’être, faire ce qui doit l’être. 

Il cite la phrase souvent citée d’Edmund Burke : il suffit pour que le mal triomphe que les hommes de bien ne fassent rien.

Il dit qu’Israël est important non seulement pour le peuple juif, mais pour toute l’humanité, parce que la haine d’Israël est la quintessence aujourd’hui du ressentiment, de l’envie, de l’oppression, de la barbarie. 

Et il dit que ceux qui veulent détruire Israël veulent détruire bien davantage qu’Israël : une idée de l’être humain, de l’éthique et de la transcendance sans lesquelles tout ce que la civilisation occidentale a pu apporter de plus fécond à l’humanité sera anéanti. 

Nous vivons des temps très difficiles. Il faut effectivement restaurer le courage. Il faut se tenir debout. Il faut défendre Israël, et défendre tout ce qu’incarne Israël et tout ce qu’apportent Israël et le peuple juif à l’humanité entière.

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© Guy Millière pour www.Drzz.fr

À propos de Guy Millière

Guy Millière, (spécialisation : économie, géopolitique). Titulaire de trois doctorats, il est professeur à l'Université Paris VIII Histoire des cultures, Philosophie du droit, Economie de la communication et Maître de conférences à Sciences Po, ainsi que professeur invité aux Etats-Unis. Il collabore à de nombreux think tanks aux Etats-Unis et en France. Expert auprès de l’Union Européenne en bioéthique, Conférencier pour la Banque de France. Ancien visiting Professor à la California State University, Long Beach.Traducteur et adaptateur en langue française pour le site DanielPipes.org. Editorialiste à la Metula News Agency, Israël Magazine, Frontpage Magazine, upjf.org. Membre du comité de rédaction d’Outre-terre, revue de géopolitique dirigée par Michel Korinman. Rédacteur en chef de la revue Liberalia de 1989 à 1992Il a participé aux travaux de l'American Entreprise Institute et de l'Hoover Institution. Il a été conférencier pour la Banque de France, Il a participé à l'édition d'ouvrages libéraux contemporains comme La constitution de la liberté de Friedrich Hayek en 1994 dans la collection Liberalia, puis dans la collection « Au service de la liberté » qu'il a créée aux éditions Cheminements en 2007. Il a également été rédacteur en chef de la revue éponyme Liberalia de 1989 à 1992. Il a été vice-président de l'Institut de l'Europe libre ainsi que Président et membre du conseil scientifique de l'Institut Turgot. Il fait partie du comité directeur de l'Alliance France-Israël présidée par Gilles-William Goldnadel. Il est l'auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages.

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