Turquie : La folle politique de Recep Tayyp Erdogan

La folle politique de Recep Tayyp Erdogan - par Maklouf Fedida

 

L'Union Islamo-Turque guidera le 21ème siècle à devenir l'époque d'un réel ... 

Un état des lieus de la Turquie d'Erdogan, dressé par Caroline Glick, pour le journal, (extraits, traduction et adaptation Maklouf Fedida pour: http:/www.horizon212121.com, les liens vers les sources figurent en bas du page)

 http://israelmatzav.blogspot.com/, révèle après une étude plus approfondie des données financières de la Turquie de Recep Tayyp Erdogan, indiquent que la croissance turque est le résultat d'une bulle de crédit qui est près d'éclater.

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Selon un analyste de Citicorp, cité dans le Wall Street Journal, la consommation des ménages turcs est exponentielle, et cette demande intérieure essentiellement soutenue par le gouvernement en vue des élections prochaines, oblige la Turquie à faire des emprunts à l'étranger.

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Le déficit des comptes courants de la Turquie s'élève à près de 9 % du PIB. La Grèce est en proie à une crise de la dette avec un déficit des comptes courants de 10 %, ce qui nous donne une échelle de valeurs.

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Les analystes financiers, projettent que le déficit de la Turquie va éclipser la Grèce, dans l'année qui suit. En considérant que l'UE, peut finir par éponger la dette grec, et tirer la Grèce de son cauchemar financier, pour la Turquie, il n'en est pas de même car, personne ne pourra la sortir du bourbier financier. En conséquence, la croissance turque n'est qu'illusion. On ne bâtit pas un château avec des cartes susceptibles de s'écrouler à tout moment. 

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Il est difficile de comprendre, pourquoi Erdogan agit-il ainsi, avec en main des cartes aussi faibles? 

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Mais peut-être est-il fou ?

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À l'abri des critiques sur la scène internationale ( pour le moment), il se peut qu'il perde conscience des réalités économiques de la Turquie ou des conséquences de son comportement agressif.

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Peut-être espère-t-il combiner une crise politique étrangère avec la Turquie et une crise économique venant en sens inverse afin de blâmer ces derniers sur les premiers?

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Et, peut-être pense-t-il, que le soutien américain (pour le moment) l'immunise des conséquences de ses actes ? 

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Peu importe qui se tient derrière les actions de la Turquie, il est clair Ankara à surestimer sa main. Ses menaces contre Israël et chypre sont creuses. 

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Ses espoirs d'être une puissance régionale et dominatrice s'éloignent peu à peu, pour cause de défaillances.

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