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27 Jul

Boycott d'Israel en France, des hors la loi sèment la terreur et la haine!

Publié par David  - Catégories :  #SOCIÉTÉ

Boycott d'Israel en France, des hors la loi sèment la terreur et la haine!

Alors qu’ils font tranquillement leurs courses, des consommateurs français effrayés sont empêchés d’exercer librement leur droit d’acheter les produits qu’ils désirent se procurer dans l’enseigne de leur choix. Des manifestants hurlant et invectivant les consommateurs, investissent des magasins d’alimentation (Carrefour) ou récemment de cosmétiques AHAVA en vente chez : (Sefora sur les champs Elysées)  pour exiger de ces enseignes le retrait des rayons des produits israéliens. Ils débarquent en masse avec affiches et déguisements et retirent des rayons les produits ciblés « Made in Israël », ils hurlent, ils dénoncent à l’aide de slogans simplistes et mensongers la seule démocratie du Proche-Orient. Ils retirent des rayons des produits de marques comme L’Oréal pour la seule raison que cette société entretient des relations économiques avec Israël.  En petits raquetteurs qu’ils sont, ils menacent les enseignes concernées de revenir au cas où le boycott d’Israël ne serait pas suivi.  Ils sèment un climat de terreur à l’égard des consommateurs qui sont pris à parti.

 http://bernarddarmon.unblog.fr/2009/03/25/boycott-israel-la-france-est-elle-un-pays-libre/ 

Ces agents provocateurs enfreignent la Loi, comme le précise l’article 23 de la Loi du 29 juillet 1881, modifié par la Loi 2004-575 du 21 juin 2004 :  « Seront punis comme complices d'une action qualifiée crime ou délit ceux qui, soit par des discours, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics, soit par des écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l'écrit, de la parole ou de l'image vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans des lieux ou réunions publics, soit par des placards ou des affiches exposés au regard du public, soit par tout moyen de communication au public par voie électronique, auront directement provoqué l'auteur ou les auteurs à commettre ladite action, si la provocation a été suivie d'effet. »  L’article 225-2 du code pénal vient compléter le dispositif qui permet de poursuivre ces hurluberlus: « La discrimination définie à l'article 225-1, commise à l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 Euros d'amende lorsqu'elle consiste :
1° A refuser la fourniture d'un bien ou d'un service ;
2° A entraver l'exercice normal d'une activité économique quelconque ;… 
Lorsque le refus discriminatoire prévu au 1° est commis dans un lieu accueillant du public ou aux fins d'en interdire l'accès, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 Euros d'amende. » 

Il est temps que la Loi s’applique, que cesse ce carnaval grotesque et que les instigateurs ainsi que les participants et les média qui appellent à ces actions hors la Loi soient poursuivis. Pour la dernière manifestation chez Séfora, ils prétendent défendre le Droit en hurlant que la production de la société Ahava serait faite illégalement dans les territoires administrés par Israël depuis 1967.  
La société Ahava est une société commerciale privée créée en 1988 pour fabriquer et distribuer des produits cosmétiques à base de minéraux extraits dans la zone de la mer morte (territoire israélien), et qui sont reconnus mondialement pour leur vertu thérapeutique. 
 Parmi les actionnaires de cette société, on retrouve la « Gaon Holding » pour 41%, le kibboutz (ferme agricole) de Mitzpe Chalem pour 41%. Sont également associés, les kibboutzim Ein Gedi et Kalia. Le siège de
la société Ahava est à Holon proche de Tel Aviv. 
  Les fermes agricoles actionnaires (kibboutzim) sont-elles mêmes des sociétés privées appartenant aux habitants de la ferme. Seul le Kibboutz de Mitzpe Chalem a des unités de productions dans les territoires administrés. 

 

  • Ahava est-elle une société publique israélienne ? La réponse est non ! C’est une société privée et n’est donc pas juridiquement responsable des décisions de l’Etat d’Israël. 
  • Une société privée a-t’elle le droit d’avoir des unités de production dans d’autres pays que le sien ?  La réponse est oui ! Les industriels délocalisent leurs usines dans le monde entier, mais ce droit serait donc interdit aux sociétés israéliennes. 
  • A qui appartenaient les territoires administrés par Israël où se trouve le kibboutz Mitzpe Chalem ? A la Jordanie! Pays qui a conclu un traitait de paix avec Israël en 1994, dans lequel elle renonce à récupérer les territoires perdus durant la guerre de 1967 au profit d’un futur état palestinien. 
  • Au regard du Droit, ces territoires sont un objet de négociation, et n’appartiennent à personne. Présumer qu’ils appartiennent à un Etat Palestinien qui n’existe pas et qui n’a jamais existé est une hypothèse de travail, mais en aucun cas une vérité historique.http://bernarddarmon.unblog.fr/2009/01/28/la-resolution-242-de-lonu-qui-ne-la-respecte-pas/ 
  • Si à la suite de négociations, ces territoires étaient donnés en échange de la Paix à un futur état palestinien, alors le Kibboutz Mitzpé Chalem aurait deux options ; rester dans ce nouvel état palestinien et se soumettre à ses lois, ou délocaliser et mettre au chômage une cinquantaine de travailleurs arabes palestiniens. 

Au-delà d’une solution politique qui est souhaitable, qui n’est pas de la responsabilité d’une société commerciale comme Ahava, et que j’appelle de mes vœux, nous devons rappeler à ceux qui ne comprennent rien à la réalité sur le terrain que si un état palestinien voit le jour dans ce territoire qui s’appelle la Judée ; Pourquoi devrait-il être vidé de sa population juive ? Nous savons tous que sa viabilité ainsi que sa croissance passera par des échanges économiques avec son voisin juif dont la population est composée de 20% d’arabes israéliens. 

Bernard Darmon

http://bernarddarmon.unblog.fr/

  

 

 

 

 




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