Une paix imaginée
Imaginons la paix.
Israël a signé des accords de paix avec ses voisins: Syrie, Liban. Et l’État palestinien est maintenant souverain.
En écrivant ses lignes, soudainement, je suis pris de panique, je n’arrive plus à avancer; et des questions m’assaillent, se bousculent, me donne le vertige, je suis au bord de la nausée. Puis j’ai peur. Je songe Yerushaláyim, Jérusalem; que deviendrait-elle: arabo juive, ou juive arabo chrétienne ?
Les réfugiés palestiniens et leur descendance seraient-ils tous de retour (plus. De 4 millions estimation qui date de 2005). Le Hamas aurait-il reconnu sincèrement l’état d’Israël comme patrie des juifs et comme Etat souverain, dans des frontières sûres, qui jadis furent âprement disputées et maintenant pacifiées, et enfin, reconnu par tous ? Les livres scolaires palestiniens enseignant autre fois, la haine du juif, pardons je voulais dire du sioniste, seraient-ils détruits ? Enseignerait- ont dans de nouvelles éditions le respect du voisin, l’amour de son prochain, le droit à la différence,les libertés individuelles et religieuses ?
Et là, les choses empirent, je me demande: mais que deviendrait le monde, sans la guerre entre palestiniens et Israéliens ? Que deviendraient les O N G, les altermondialistes, les journalistes, la presse, les radios, les télévisions, les pacifistes à tout crin, les médias internationaux, le monde arabe ? Et, là, je bloque. La déprime m’envahit. La détresse de ce monde, je n’ose l’imaginer. Quelle tristesse. Quel vide.
De quoi parlerait-on? Que serait ce monde, sans ce conflit? Que deviendrait cette haine (accumulée au cours de ces années et ses années) : du juif. Pardon, je voulais dire du sioniste, plus exactement de l’israélien. Et là, je m’attends au pire. Je crains que tout ce beau monde ne plonge dans la dépression et moi avec.
Pourtant au bout du bout, un espoir: